| Date 10 avril 2008 | CHEMIN du LEVANT - CAMINO LEVANTE | Etape : Villa Don Fadrique - Tembleque |
La sortie de Villa de Don Fabrique, depuis l'église, est fastidieuse ; d'inutiles détours, à mon avis, pour nous montrer des choses sans importance. De plus, Helmut et moi, nous manquons le chemin, ce qui fait que nous marcherons sur une piste contiguë à la N-402.
En cours de chemin, avant que la pluie nous surprenne, nous avons l'occasion d'admirer un magnifique arc-en-ciel, encadrant une rangée de peupliers, inondés de soleil, sur un fond de ciel tout noir. Un spectacle inoubliable !
Peu après, c'est la pluie qui m'oblige à sortir le parapluie et à mettre le sursac. Cet intermède pluvieux durera environ une demi heure.
Enfin, c'est l'arrivée au village de Villacanias, où un arrêt s'impose pour boire un café. Nous en avions déjà pris un au départ de la journée, car, exceptionnellement, un bar à Villa de Don Fabrique était ouvert.
Puis c'est le départ pour la deuxième partie de l'étape.
Très vite, nous abandonnons la N-402 pour nous diriger vers la profonde campagne.
A mi-parcours environ, je me suis fait attaquer par une dizaine de chiens, dont deux particulièrement agressifs. Ce sont mes bâtons qui ont pu freiner leur ardeur à vouloir goûter de mes mollets.
Passé cette zone dangereuse, je suis revenu sur mes pas et j'ai attendu tandis qu'il bruinait. ça n'est qu'à la vue d'Helmut qui marchait loin derrière moi que le « maitre des chiens » a consenti à leur faire réintégrer leur enclos.
Avant d'arriver à Tembleque, nous avons encore essuyé 2 petits grains, comme disent les marins, mais sans dégât particulier. Il nous faut absolument ramener « le bateau » en excellent état !
Mais l'arrivée sur Tembleque fut extrêmement difficile. Durant presque 3 kilomètres, nous avons dû faire face à un vent violent de force 7 ou 8, venant de ¾ avant tribord !
Hormis ces coups de vent intempestifs, la température est propice à l'activité pédestre.
Le paysage change peu par rapport aux jours précédents. C'est la vigne qui prédomine avec plusieurs méthodes de conduite des cultures. De plus en plus, l'olivier prend la place des cultures céréalières.
Malgré les différents grains, les pistes et les chemins restent praticables. Néanmoins, de temps en temps, le poids des chaussures augmente d'un excédent de terre. J'ai même l'impression, certaines fois, de grandir, du fait de la quantité de terre sous les semelles ! Mais tout cela est bon pour la santé paraît-il !
Après le repas pris vers 15 heures, j'entame une promenade dans le bourg afin de repérer la « porte de sortie » pour demain matin. Durant cette investigation, une tempête pluvieuse me surprend, et c'est un bar qui me sert de refuge. Puis le soleil revient, réapparaît, comme si de rien n'était.
Départ : 7 heures
Arrivée : 13 h.30
Distance : 29 km
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