| | Date 20 avril 2008 | CHEMIN du LEVANT - CAMINO LEVANTE | Etape : San Bartolomé de Pinares - Ávila |
Il ne pleut pas au départ, et, s'il en est ainsi durant la matinée, le parcours du jour correspondra à une belle étape.
Dès le début, quel chemin choisir ? Au centre de San Bartholomé de Pinares, près de la fontaine, il y a de vieilles flèches, comme il est mentionné dans le guide. Mais il y a aussi, à l'entrée du village, une flèche qui indique de poursuivre sur la route goudronnée sans traverser le bourg. Il s'agit peut-être de contourner le village pour ne pas déranger les autochtones ? Je me décide pour ce parcours.
Plus loin, une flèche indique de prendre un chemin sur la droite pour rejoindre, je suppose, l'ancien itinéraire. Je continue sur la route car le chemin traverse plusieurs arroyos, et je pense qu'ils ne sont pas aménagés avec un gué si c'était nécessaire.
La descente jusqu'au fond de la vallée ne présente aucune difficulté. Les nuages sont bas, mais il y a de grandes zones de ciel bleu.
Ensuite commence la montée d'une longueur d'environ 5,5 kilomètres, toujours sur la route, pour atteindre le « Puerta del Boquerón », un col situé à 1.316 mètres d'altitude. Le dénivelé est d'un peu plus de 400 mètres. Ce col correspond au point le plus haut du « Camino Levante ».
Au cours de la montée, les animaux, essentiellement des vaches et leur veau, sont surpris de voir cet être étrange dont les bâtons font du bruit à chaque pas.
Le fond de l'air est frais, et il est rempli de très bonnes senteurs originales. Le soleil jouer à cache-cache, mais c'est plus souvent moi qui colle et lui qui se cache !
Il y a très peu de circulation ; peut être dix voitures au total, dont la traditionnelle patrouille matinale de la « Gardia Civil ».
Une surprise m'attend à l'arrivée au col, celle de voir, au loin, des cimes enneigées. La météo l'avait prévu il y a quelques jours.
Le passage du col n'est pas ensoleillé, mais couvert et venteux. Après la traditionnelle photo, je prends sans tarder la direction de la faible descente vers ávila.
J'ai la chance de voir un vol de palombes passer le col. C'est un merveilleux spectacle !
Le parcours sur la fin de l'étape s'effectue sur la route, sauf le dernier kilomètre. Le chemin entre dans ávila du côté urbanisé, et l'on ne voit absolument rien des fameuses murailles qui entourent la vieille ville. Il faut marcher plus de 10 minutes pour les voir tout à coup surgir devant soi. Les fortifications sont, en fait, bien visibles du côté opposé à mon entrée dans la ville.
Je loge dans la pension « El Cid » qui est située à l'intérieur des murailles. C'est la troisième étape depuis le départ où il y a une grande visite intéressante à effectuer après le repas du midi. Au cours de la promenade, je m'arrête quelques instants pour admirer le vol des cigognes qui sont très nombreuses dans la région. Je ne compte pas moins de 5 nids à différents endroits de la cathédrale. J'ai la chance de pouvoir réussir une photo qui montre la relève dans parents-cigognes dans un nid.
C'est une très belle étape qui est différente des 17 premières. Un seul petit bémol, ávila est à plus de 1.100 mètres d'altitude, et il ne fait que 12°, avec un vent en rafales et avec des alternances de passages ensoleillés ou nuageux.
Départ : 7 h.30
Arrivée : 12 h.45
Distance : 22 km
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