| Date 19 avril 2008 | CHEMIN du LEVANT - CAMINO LEVANTE | Etape : San Martín de Valdeiglesias - San Bartolomé de Pinares |
Ce devait être la plus belle étape du « Camino Levante » ou Chemin du Levant avec, après Cebreros, un dénivelé de presque 500 mètres, qui passait à « El Empalme » à une altitude supérieure à 1 200 mètres.
Dès le départ, une petite pluie fine a commencé à tomber. De ce fait, j'ai pris la N-403 plutôt que le chemin traditionnel prévu dans le topo-guide. Ensuite, j'ai pris la AV503, en direction de Cerebros.
Peu de temps après, un automobiliste s'est arrêté pour me proposer une place dans sa voiture, tant il pleuvait dru. J'étais encore optimiste sur l'évolution probable du temps, et je le remerciai chaleureusement pour sa proposition que je déclinais.
J'étais parti en me protégeant de la pluie avec un simple coupe vent. Comme la pluie ne cessait pas,. je sortais le parapluie du sac pour me protéger davantage, et ainsi je cheminais sur la route goudronnée.
Quand je pensais que la pluie se faisait moins forte, en fait il n'en était rien ; des arbres assuraient une certaine protection.
Ainsi, j'avançais en suivant la ligne blanche de gauche qui bordait la route ; en pensant qu'au bout, il y avait une bonne douche bien chaude, ce que ne pouvaient espérer les pèlerins des temps anciens.
Après le barrage de Alberche, la pluie ne manifestait pas l'intention de cesser. Je continuais à cheminer tout en constatant que mes chaussures n'étaient pas aussi imperméables que ce que la publicité avait vanté.
A 3 kilomètres de Cerebros, un autre automobiliste s'est arrêté et m'a proposé de me prendre à son bord. Sans hésiter, j'acceptai son invitation pensant effectuer les 13 derniers kilomètres à pied jusqu'à San Bartholomé de Pinares ; but que je m'étais fixé pour la journée. Eventuellement, j'envisageai l'arrêt à Cerebros et la possibilité de prendre un bus jusque ávila Dimanche.
Du fait qu'il n'y avait aucun bus ce samedi et dimanche, mon automobiliste se proposait de me conduire jusqu'au col.

Par des signes, il m'a fait comprendre qu'il devait, auparavant, aller chercher de l'essence. Après être passé à la station service, c'est donc en voiture que j'ai effectué le dénivelé de la journée. Malgré la pluie qui tombait toujours, mon automobiliste s'est arrêté dans la montée pour me faire admirer le panorama et la ville de Cerebros à nos pieds.
En cours de route, j'ai changé de véhicule pour celui d'un collègue de mon bienfaiteur qui habitait à San Bartholomé de Pinares. C'est donc en voiture que je continuais jusqu'au village de l'étape du jour ; la pluie ne cessant pas de tomber.
L'hostal n'ouvrant pas avant 12 heures, c'est dans un bar que je me réfugiais. Mon arrivée fit sensation, et j'ai procédé au changement des mes chaussettes très mouillées.
San Bartholomé de Pinares est un petit village de montagne où le prix de la chambre ordinaire à l'hostal me coûta 35 euro.
La pluie cessa un moment dans l'après-midi ; le temps pour un mariage de sortir de l'église.
Départ : 7 heures
Arrivée : 10 h.30
Distance : 15 km
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