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| Date 12 mai 2008 |
CHEMIN du LEVANT - CAMINO LEVANTE |
Préliminaire |
Où effectuer un long trek en Europe vers la fin mars ? Les réponses sont nombreuses, mais je disposais de peu de temps pour préparer cette randonnée pédestre de plusieurs semaines. Ce sont des chemins parfaitement identifiés qui se présentent comme la solution la plus aisée à mettre en œuvre.
Soit les chemins de grande randonnées. Soit les chemins de pèlerinage. En Espagne ou en Italie.
Je choisis un des chemins de Saint Jacques de Compostelle car la documentation sur internet est abondante. C'est le « Camino Levante » qui retient mon attention car il traverse l'Espagne d'est en ouest. C'est un très ancien itinéraire qu'une association de Valencia essaie de promouvoir.
Hors le site internet http://www.mundicamino.com/ qui informe sur tous les chemins de pèlerinage espagnols, je ne trouve pas d'autres informations sur le trajet que j'ai choisi.
J'apprends néanmoins que c'est un itinéraire très peu fréquenté, qu'il y a peu d'hébergement en gîte, que le balisage n'est pas parfait et qu'il faut disposer d'un bon sens de l'orientation. C'est donc un peu d'aventure qui se profile à l'horizon.
Pour un trek de ce genre, on a l'habitude de parler des pieds quand il s'agit d'évoquer le bilan. Mais on oublie deux autres aspects importants qui conditionnent la réussite d'une telle entreprise, le comportement de l'estomac et la faculté de dormir n'importe où.
Si j'ai eu des ampoules, c'est par négligence de ma part en ne faisant pas attention au type de chaussettes que j'avais pris. Par contre, il est essentiel que l'estomac fonctionne correctement, car, chaque jour, c'est une nouvelle cuisine qu'il doit digérer. Enfin, pour un tel périple, il faut pouvoir se reposer correctement pour régénérer ses forces, et donc être capable de dormir dans toutes les situations.
Le « Chemin du Levant » est nouveau, mais le guide présente beaucoup d'imprécisions et d'erreurs. Pour effectuer ce trek, il faut avoir un très bon sens de l'orientation et une habitude du type de balisage des chemins de Saint Jacques de Compostelle.
Au plan culturel, j'ai été un peu déçu, car je n'ai pas retrouvé toute la richesse architecturale que j'avais rencontrée sur le « Camino de la Via de la Plata ». Les villes intéressantes se comptent sur les doigts d'une main et se concentrent essentiellement entre Toledo et Zamora.
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